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CLAUDE BOURGELAT 433 veller les assurances de son attachement. Il me félicite de l'avan- tage qu'il suppose que j'ay de vous voir et de cultiver votre ami- tié: mais il ignore tous les embarras que me donne le soin de jurer contre des ouvriers, de pester contre une maison1 qu'on a loué pour moy, sans doute sans examen, vu Ténormité des réparations à faire, et enfin de pourvoir à des ameublemens et à de fastidieuses affaires de ménage. Voilà , Monsieur, ce qui m'a privé de l'hon- neur d'aller vous jurer et vous protester du fond d'un coeur tendre et vrai tous les sentimens de considération et de respect avec les- quels je suis, Monsieur, Votre très-humble et très-obéissant serviteur, (Signé) BOURGELAT. L E T T R E A M. DE Q U E L U S 2 Paris, 25 août 1765. Je me suis adressé, Monsieur, pour mieux exécuter les ordres que j'ay reçu de Son Altesse, à l'occasion des informations qu'elle désiroit d'avoir sur M. Dubocq, à un négociant italien établi à Lion auquel M. Morello a les obligations les plus grandes. J'ay l'honneur de vous envoyer la réponse que j'en reçois et que je vous portay hier vainement. Vous verres que M. Morello, ne con- noissant point le nom de M. Dubocq, se contente de donner un signalement, et s'étend assés au long sur les minces qualités de ce- lui qu'il regarde; voilà vraisemblablement tout ce qu'il sait et tout ce qu'il a pu dire. Je suis bien fâché, Monsieur, d'avoir aussi peu d'occasion de vous voir, de mériter votre amitié et de la cultiver. C'est un bien que j'ambitionnerois véritablement et qui remplirait le vœu que i Cette maison était située rue Sainte-Apolline, à Paris. 2 M. de Quélus, de la noble famille de Lévis, selon toutes apparences, habitait), à Paris, rue du Carrousel. DÉCEMBRE 1881. — T. I I . 28