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252 LA R E V U E LYONNAISE du moins l'utilité de l'avoir provoquée pour sa part. Les âmes les plus croyantes et les plus effrayées de ses témérités, ne pourront lui refuser indulgence et sympathie, si elles lisent ces dernières lignes : «En finissant ce livre, qu'il me soit permis d'admirer la profon- deur des desseins de la Providence, qui nous ménage, à nous chré- tiens, la consolation de voir vérifier la révélation par les efforts même.que font ceux qui veulent la détruire. Souvent les athées nous appellent ignorants, parce que nous avons l'air de croire moins qu'eux, à la science, tandis qu'au contraire, dans toutes les recherches des vérités scientifiques, le dernier mot nous reste. Avec le préhistorique, le progrès et le transformisme, on a cru élever un édifice qui niait l'action divine dans le monde; et il arrive, en fin de compte, que ce qui reçoit une confirmation écla- tante, c'est le livre de la Genèse, le livre qui nous raconte comment Dieu, après avoir créé le inonde, l'a mené au point où nous le voyons, et le mènera à la vie future dont seul il a le secret ». H. HIGNARD. Professeur liouorajre à la Faculté des lettres de Lyon-