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INTERMÉDIAIRE LYONNAIS QUESTION 5. LES BÉCASSES DE BELLECODR." — Que le lecteur trop mali- eieimie cherche pas ici des allusions. 11 s'agit de choses purement archéologiques quoique assez bizarres. On lit dans la Dissertation sur l'emplacement du temple dAugusle par Martin-Daussigny (p. 44) la note suivante : « Des « personnes dignes de foi nous ont assuré que leurs grands-pères « allaient, dans leur jeunesse, y chasser la bécasse (sur la place de « Bellecour). Artaud confirme le même fait, {Lyon souterrain « p. 139 et 200). Les anciens actes de vente de la maison de « Vauxonne, située à l'angle de la rue des Deux-Maisons et de la « place, mentionnent le droit de chasse à la bécasse dans les ter- c rains de Bellecour. » e M. le baron Raverata répété cette assertion, mais en limitant le fait aune époque bien plus ancienne : « Les historiens, dit-il, qui « placent à Bellecour l'autel, le temple et l'amphithéâtre, ont oublié « que ce lieu n'était qu'un marécage et que, jusqu'au xv° siècle, on « y allait chasser la bécasse et autres oiseaux aquatiques !.... » (Fourvière, Ainay et Saint-Sébastien^. 32). L'assertion de Martin-Daussigny n'est pas soutenable quant à la date qu'il assigne. En admettant qu'il eût consulté en 1820 des per- sonnes âgées de 60 ans, il se trouverait que la jeunesse des grands-- pères de ces personnes remonterait de 1715 à 1725; et il semble