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140 LA REVUE LYONNAISE les bras ; un Anubis, un Mithra, une Cybèle, un Séfapis de basalte, tout semé d'animaux en relief et de caractères hiéroglyphiques qui contiennent un éloge- d'Osiris et d'Isis, confondus avec le soleil et avec la lune. Plusieurs Sèrapis ornez d'or et d'émail, une tête à 'Borus en basalte, fort belle. Toutes ces idoles qui sont parfaitement dans le goût pharaonique, ont été nouvellement trouvées dans les momies que l'on a déterrées sous les pyramides de l'ancienne Egypte, avec plusieurs amulettes semées aussi d'hiéroglyphes égyptiennes, « Parmi les autres antiquités, une Victoire ailée, un Jupiter capitolin, un Momus avec ses attributs, une Cybèle ayez ses tours, un Bacchus d'un pié et demi de hauteur, une Vénus grecque d'un grand prix; deux grands bustes en marbre de Cicéron et de Sénèque; une tête d'Ovide en marbre et une de Scipicm, VAfricain, en basalte; un Constantin le Jeune, avec son parazonium, ou épe'o arrondie parles deux bouts; une ou deux paierez; des couteaux et des cueillers do sacrificateurs, des clefs et des anneaux romains, des lampes antiques figurées en sphinx, en satyre, .en vaisseau, en figure humaine, et parmi ces lampes, on voit celle que Fortunius Licetus prétend avoir appartenu à Jules César, comme l'annonce, dit-il, cette inscription qu'elle porte : G. J. C. J. 0. M. S. (Gaii Julii Gesaris Jovi optimo maximo sacrum). 2° Médailles, Une suite des empereurs romains en grand et moyen bronze, en or et en argent. Dans le grand bronze, deux têtes de Tibère, Caligula avec ses trois sœurs, pour revers, Agrippine,, Drusille et Julie; un gros médaillon de Néron etc., etc. « Une suite des rois de Syrie, de Sicile, de Macédoine et d'Egypte, moitié argent, moitié bronze; la plus remarquable est un médaillon d'or où l'on voit quatre têtes d'une parfaite conservation, de Ptolémée Lagus et de son fils Pto- lémèe avec celles de leurs deux femmes. « Dans la suite en argent, se rencontre une quinzaine de médaillons, au nombre desquels est un Constans, une belle Domitia; dans le moyen bronze et parmi les médailles consulaires en argent, rien ne mérite une mention particu- lière; mais je ne dois point oublier un rare médaillon égyptien en bronze, de l'antiquité la plus reculée :.on y voit Osiris, Isis, Harpocrate, Horus, Sérapiset Anubis, avec tous leurs attributs. Un scarabée, des fessera lusoria, un mé- daillon d'argent cité par du Ghoul, représentant un sacrifice de bacchantes. « Dans l'histoire métallique des papes, en argent, se rencontre un grand mé- daillon de Jules III. Les médailles des' papes en or sont des plus remarquables. « Dans la collection des monnaies françaises, il y a une suite des monnaies d'argent des rois des deux premières races, un médaillon d'or de Gharlemagne. Dans la troisième race, un Charles VIII, un François Ier avec la salamandre, un Charles X, un Henri IV, une Catherine de Médicis; plusieurs médailles de Louis XIII et de Louis XV, en or et en argent, gravées par Varin; les plus beaux événements du règne de Louis le Grand, sur médailles d'argent; une série de monnaies castrenses des plus rares. La célèbre et première médaille que les fondateurs de la République de Hollande portèrent pendue à leur cou, vers 1566; les médaillons de Corneille et de Jean de Witt; la médaille originale des cantons suisses au xve siècle ; la médaille frappée à l'occasion de la mort de Turenne, de la paix de Rastadt; la médaille de Diane de Valentinois; le sceau original mis par Léon X et François Ier sur le concordat de Bologne ; une suite des monnaies des soudans d'Egypte, des dynasties des Chinois; un nombre consi-