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                   DE LA TABLE DE CLAUDE                   21J

   Il résulterait des actes ci-dessus, que Claude Besson aurait
d'abord acquis de Denis Dallieres, ou de son fils Pierre, la
vigne qu'il revendit ensuite à Rolin Chausson, puis racheta
de ce dernier lorsqu'il voulut ouvrir la rue de la Monnaie.
   Mais, d'autre part, Rolin Chausson n'est pas cité dans les
terriers de Saint-Pierre. Ainsi, dans le Parangon de la rente
noble de l'abbaye de Saint-Pierre-les-Nonains, les recon-
naissances des diverses parcelles ou pies vendues par Claude
 Besson, sont ainsi libellées :
   Tome III, folio 859. Terrier Dechalles de l'année 1551,
le 7 juillet.

    « Honnête homme, Etienne Puthet, marchand hostel-
«   lier, citoyen de Lyon, assavoir : Deux pies, étant des
«   pies de feu Claude Besson, faisant partie d'une vigne qui
«   fut de feu Denis Dallieres, assize audit Lyon, en la coste
«   S' Sébastien au territoire appelle du Perier Presle, con-
«   frontant la rue neuve Besson, alias de la Monnoye, de
«   vent, e t c . . »

   Et ainsi de même pour les treize autres reconnaissances
des acquéreurs des pies vendues par Claude Besson et pro-
venant de l'ancienne vigne de Denis Dallieres.
   Les registres des Nommées de 1515 ne nous donnent
aucun renseignement sur la vigne en question. On sait que
les Nommées étaient des registres d'impôts sur lesquels
étaient, comme de nos jours sur la matrice cadastrale,
inscrits les noms et la demeure des imposés, avec l'indica-
tion du revenu de leurs meubles, pensions et immeubles
possédés même en dehors de Lyon. Ils servaient, une fois
établis, durant un certain laps de temps jusqu'à la confection
d'une nouvelle Nommée et l'on y inscrivait les mutations