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;J40                       ODYSSÉE

«   jouxte les terres de Roland Gribault de bise, jouxte les
«   pies de Pierre Morillard, fondeur, de matin, et jouxte la
«   pie de Pierre Chippier, taincturier, de soir : Galand
«   l'avoit acheté par autorité de justice des hoirs de feu
«   Benoist Dumont, quand vivoit taincturier. Vente a la
«   charge de pension due par le tenementier de cette terre
«   aux hoirs de feu Claude Besson, quand vivoit maistre de
«   la monnaye, 4 juillet 1536. »

   A partir de ce moment nous perdons la trace de Roland
 Gribaud et la mutation du CC. 136, qui met Naris « En
 « son lieu », c'est-à-dire comme lui succédant, nous
paraît dater de 1538, une des années où les registres des
nommées ont été corrigés. (Voir le titre du CC. 23, donné
plus haut.)
   Nous devons ajouter que des huit pies qu'il avait acquises
de Claude Besson, il en revendit trois à Jehan Gaudin, qui
les divisa en deux parts, dont l'une échut à Catherine,
femme d'Etienne Blain, et l'autre à son fils Jehan, dont
voici la reconnaissance de directe. Fond de S'-Nizier,
liasse 58, n° 15. Un cahier intitulé : Rente des quatre
seigneurs. Censive et directe des vingt-six pies de maisons,
qui furent en vigne, etc. : « Jehan Gaudin, fils de Jehan
« Gaudin, en son vivant verrier, citoyen de Lyon, le
« xxiii5 juillet 1544 (reconnaît) ung jardin contenant une
« pye et demye, qui furent de Roullin Chausson, assis hors
« la porte Sainct Marcel, divisée et par ledict feu Gaudin
« acquise de Rolland Gribaud et sa femme, jadis marchant
« de Lyon, divisée avec Catherine Chenanat, relaissee de
« feu Pierre Dalmais, et apresent femme d'Etienne Blein,
« jouxte le jardin de ladicte Catherine de soir, le jardin
« et entrée de maison de Barthélémy de Naris, qui fut de