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.4 4 4 .4 4 4, 4, 4. 4 4 4 A A A A 4 4 4 .4 A, 4 A, •sp f? 'fj •sp -ije ^ •jp •y ipnipypypifnpipip'if'ip'ipif'ip'if SOCIÉTÉS SAVANTES CADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE LYON. — Séance du J mars i8yf. — Présidence de M. de Cazenove. — M. Arloing fait une communication sur les origines de la sérumthé- rapie. La sérumthérapie, dit l'orateur, est une méthode thérapeutique consistant à arrêter une maladie infectieuse, par le sérum d'un animal présentant de la résistance à la maladie. Les premiers essais qui en furent faits remontent à quinze années environ. Maurice Raynaud essaya, il est vrai, en 1877, d'employer le sérum de génisse à l'inocula- tion de la vaccine. Mais ce n'était pas là encore véritablement de la sérumthérapie. La découverte de l'immunité obtenue par le sérum du sang doit être attribuée à M. Chauveau qui a constaté, le premier, en 1879, dans ses expériences sur les moutons d'Algérie, atteints de char- bon, que la mère atteinte de cette maladie, pouvait communiquer l'immunité à l'enfant. Or, l'on s'était demandé si cette immunité ne pourrait pas être obtenue par l'inoculation du sang. On fit ainsi, en sens divers et sans succès, plusieurs essais. Mais comme on avait observé que le sang d'un animal vacciné ne se prêtait pas à l'in- troduction des bacilles, et que, d'autre part, dans le sérum, les bacilles perdent leur propriété pathogène, on songea à tirer parti de cette pro- priété. Le premier, M. Richet, tira du sang du chien un remède contre la tuberculose. Puis, la méthode de Kock ayant suscité l'émulation et provoqué d'activés recherches, en reconnut d'une manière certaine, que