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A LYON AU XVI e Sll'CLE 13 siècle, telle ou à peu près telle que nous l'avons pré- sentée précédemment. Il nous reste à la compléter. Nous avons parlé de potiers du nom de Seiton (Saet- tone) qui étaient venus de Gênes à Lyon. Le premier de ces potiers aurait été Bernardo qui demeurait en Bourgchanin en 1559 et en 1560 et aurait été associé en 1560 avec Antoine du Castel. C'est une erreur que nous avons commise. Le nom avait été mal écrit sur la minute d'un des procès- verbaux des délibérations des recteurs de l'Aumône générale. Ce n'est pas Bernardo Seite ou Seiton qui a pris en apprentissage dans son atelier des enfants adoptifs de l'Aumône générale ; c'est Bernardo Scote (Scoto), également Génois ( r o ) . Federigo Alizeri, dans le sixième volume des Notizie dei professori deî dise- gno in Liguria (1880, p. 234), a cité un contrat, fait le 18 mars 1545 pour régler les conditions de l'appren- tissage de Bernardo Scoto, parent de Benedetto Scoto, de Savone, maître potier, dans l'atelier de maître Giovanni Angelo de Cattaneis, de Lodi, peintre de vases ( n ) . Ce Bernardo Scote était l'associé en 1560 d'Antoine du Castel; c'est donc le personnage qui nous intéresse. Antoine du Castel était Italien; un potier du nom d'Antonio di Castelîo travaillait à Gênes en 1556. Nous devons à Alizeri des renseignements d'une grande précision sur l'entreprise des Pezaro à Lyon. Alizeri a éclairé d'un nouveau jour l'histoire des origines de notre fabrique de faïences peintes, et nous ne pou- vons mieux faire que de donner la traduction textuelle (ic) Il faut donc lire Bernardo Scote. ( n ) Minutes du notaire Jean Solari à Gênes.