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DE LA TABLE DE CLAUDE 207 Plus pour avoir redresse icelles tables et fourny une appe de fert pour les tenir plombées en la muraille... C'est clair, n'est-ce pas, la Table de Claude rognée et la baguette moulurée qui l'encadrait ôtée, elle devait forcé- ment peser d'autant moins que la quantité de métal enlevé était plus forte. On plaidera sans doute les circonstances atténuantes, en raison des difficultés ! que présentait la découverte de ce document. Quant à nous, nous les accordons bien volon- tiers. Mais aussi., pourquoi M. Dissard a-t-il préféré suivre la route tracée par Montfalcon et le baron Raverat, en laissant aux vulgaires travailleurs le soin de recourir aux sources historiques? Au surplus, ne nous plaignons pas trop de l'emploi de cette méthode, puisqu'elle nous vaut la satisfaction de mettre en lumière des faits intéressants de notre histoire locale, peu connus ou défigurés jusqu'à ce jour. Lyon, le i« février 1895. J.-J. GRISARD, ingénieur civil.