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I9O LA VIE ET LES ŒUVRES gauche, selon EXFILLY à l'église paroissiale de Saint-Nizier, à Lyon (39). Tous ces tableaux n'ont pas été retrouvés. 85. — Assomption de la sainte Vierge. Dans la chapelle de la maison des marchands fabricants de Lyon, rue Saint-Dominique (40). DEBOMBOURG, CLAPASSON, EXPILLY. Procès-verbal du 27 mai 1790, en suite de la suppression des cou- vents, en date du 13 février. Nous n'avons pas retrouvé ce tableau. CLAPASSON dit : « Quoique ce ne soit pas un des ouvrages qu'il ait travaillé avec le plus de soin, on y trouve cependant « des traits de maître. » 86 à 90. — Cinq tableaux, dont une Adoration des Rois mages, aux Missionnaires de Saint-Joseph (41). (39) Ancienne collégiale, qui fut d'abord un lieu souterrain sous l'in- vocation de la sainte Vierge, et sur lequel on bâtit, au quatrième siècle, une église dédiée aux saints apôtres, saint Pothin et ses quarante-sept compagnons, martyrs ; le siège archiépiscopal y fut longtemps. Elle passa sous le titre de Saint-Nizier au sixième siècle et fut reconstruite au quatorzième et au seizième siècle. (40) Cette chapelle, qui se trouvait, par une disposition particulière, en même temps contigue à l'église des Jacobins et y avait une grande ouverture, n'existe plus. La façade de la maison des marchands fabri- cants, sur la rue Saint-Dominique, existe encore, avec une inscription sur la porte d'entrée. Les Jacobins ou Dominicains vinrent à Lyon en 1218; la nation florentine, très nombreuse dans cette ville, y fit cons- truire une belle chapelle, qui fut démolie, ainsi que l'église, en 1817. Le monastère, reconstruit au dix-huitième siècle (lequel avait précisé- ment une entrée particulière par la maison des marchands fabricants), a servi d'hôtel de préfecture du Rhône depuis 1818 jusqu'à sa démoli- tion, en 1858. (41) D'abord assemblés par Jacques Cretenet, chirurgien de Lyon, pour faire des missions dans les campagnes, ils furent établis en congré- gation en 1661.