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ARCHÉOLOGIE. 517 fort de la Vitriolerie, d'importants remblais, et de la créa- tion de digues qui empêchent le fleuve de divaguer et le maintiennent dans un lit unique, ces lônes ont à peu près disparu, excepté toutefois au lieu dit : les Rivières, et dans les environs de Saint-Fons et de Fragzin. Mais le nom de Mouche est resté affecté au quartier placé au midi du fort de la Vitriolerie. On trouve Ta deux bons restaurants que la population lyonnaise fre'quente le dimanche, dans la belle saison, et plusieurs guinguettes où la jeunesse du faubourg se livre avec entrain au plaisir desfectages et de Bacchus et cornus avec le petit-bleu, le saucisson et la fine friture de gougeons; plaisir complété par des exercices en l'honneur de Tberpsi- core, mais souvent interrompus par l'intervention des gardes urbains préposés au maintien de l'ordre et .... des bonnes mœurs. Et n'étaient les ateliers d'équarrissage de M. Lara- cine et de nombreuses usines de produits chimiques, d'où partent des odeurs parfois empestées, l'endroit serait encore assez agréable, malgré les changements dont il a été l'objet. Mais qui reconnaîtrait la physionomie agreste qu'il avait autrefois ? Les personnes âgées se rappellent avoir vu le grand Rhône traverser la localité et des bateaux naviguer sur la principale Mouche qui longeait la muraille de la vieille Gran- ge d'Ainay et desservait plusieurs tuileries, éloignées actu- ellement du fleuve de plus d'un kilomètre. Le baron RAVEBAT.