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       L'ÉGLISE DE SAINT-SYMPHORIEN-LE-CHATEAU.

                            (SUITE ET FIN.)




       Ces statuts portent la date du 29 décembre 1517. Il y
    était établi que « les sociétaires seront enfants nés et bap-
    tisés audit Saint-Symphorien, enfants de père ou mère
    pareillement nés et baptisés audit lieu, habitants de ladite
    ville, et supportant les tailles royales et autres charges tant
    honoraires qu'onéraires.... qu'ils fonderont un anniversaire
     à leur entrée, et payeront 50 livres pour les ornements de
    la sacristie.... qu'ils rendront toujours honneur et obéis-
    sance au curé        Venaient ensuite d'autres articles relatifs
    aux cérémonies, a la célébration de l'office divin, etc.
       Ces statuts furent soumis par M. de Grily, curé de Saint-
    Symphorien, à l'approbation de Monseigneur de Rohan,
    en 1518 , et ils furent encore approuvés plus tard, en
    1566, par Monseigneur d'Albon, qui y ajouta quelques
    articles.
       Les prêtres de la communauté de Saint-Symphorien ont
    reçu dans le cours des siècles diverses dénominations : ils
    ont été appelés tantôt desserviteurs, tantôt communalistes,
    tantôt sociétaires, tantôt chanoines, et chapelains. Ce qui
    est certain c'est qu'ils formaient une corporation Vénérable
    par son antiquité, qui avait reçu plus d'une fois des preuves
    de la protection des souverains et des archevêques, qui
    avait ses assemblées régulières, ses registres, ses juge-
    ments, sa discipline, ses statuts, en un mot, tout ce qui
    caractérise légalement un corps ecclésiastique : peut-être
    même cette Société avait-elle reçu des lettres-patentes, qui




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