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                         PUOST DE ROYER.                           507

  Dès son adolescence, le jeune Prost de Royer révéla
des qualités sérieuses qui engagèrent son père à lui faire
suivre aussi la carrière dans laquelle il brillait lui-même.
  Le barreau venait de rompre avec les vieux usages et


ce dernier épousa M"e Françoise Rocher de la Roche-Bazon, morte
en 1788, à l'âge de 93 ans ; son mari l'avait précédé dans la tombe
en 1775.
   Plusieurs enfants étaient issus de cette union :
  1* Une fille N... Prost de Royer, sur laquelle nous n'avons pas de
renseignements ;
  2° Prost de Larey, mort commissaire général de la marine, inten-
dant de la partie nord de l'île de Saint-Domingue, président du conseil
supérieur du cap haïtien, chevalier de Saint-Louis ;
   3° Antoine Prost de Royer, dont nous écrivons ici la vie.
   L'aïeul de ce dernier, Antoine Prost de Royer, lieutenant en la
connétablie et maréchaussée de France à Mâcon, avait épousé, vers
1696, Jeanne Grenelle, issue d'une famille distinguée de Tournus.
Cette maison alliée aux Drelon, Quarré de Pymont (1580), Perceval-
Angély (1636, Mabire (1610), Verjux (1662), Larme (1666), Tondu
de la. Balmondière Uchard des Grasdrossons (1615), Compagnot-
Borstel, Aubel (1711), portait « d'azur, au chevron d'or, accompagxô
« en pointe d'une grenade au naturel, au chef de gueules chargé
« d'un lion léopardé d'or, » et encore « d'argent, au chevron d'azur,
« accompagné en pointe d'une grenade au naturel au chef de gueules
« chargé d'un lion passant d'or, armé et lampassé de gueules. »
   La maison Grenelle a formé une seule ligne directe qui s'est fon-
due dans la maison Aubel par le mariage de Jeanne de Grenelle de
 Pymont avec Etienne Aubel, le 5 avril 1741. (Ind. héraldiques du
Maçonnais, A. Arcelin.)
   La famille Aubel possède encore aujourd'hui le château de Pymont
à Boyer (Saône et-Loire). Son propriétaire l'a fait restaurer il y a peu
d'années avec un goût rare.
   Jeanne de Grenelle, épouse de Antoine Prost de Royer avait hérité
de plusieurs biens situés à Royer et que lui avait donnés son oncle,
messire Gratien Grenelle, curé de Royer. (Archives de la famille Prost
 de Royer, et notes de M. Léon Grachet, ancien préfet.)