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I i VICTOR DE LAPRAP1 ET SON Å’UVRE POÉTIOJJE (SUITE*) f TES SYMPHONIES. — IDYLLES HÉROÃQUES. En inscrivant ces titres, je ne puis retenir une critique «qui échappe à ma plume. Dans le second livre, le poète s e s ^ répété. Les Odes et Poèmes nous avaient montré un talfd3tt| original découvrant un nouvel aspect de la nature. Da^s j e s *Odes et Poèmes, ce talent, vraiment créateur, était dugêaie, WDans les Symphonies et les Idylles héroïques, il n\%\ plus, que l'imitateur de lui-même. C'est un écueil où l'on va quelquefois se heurter. Piu& d'un poète, que l'on me permette cette comparaison, aj voulu en épuiser la coupe, et la remplissant encore après; l'avoir bue, l'a présentée aux convives qui n'y ont plus, trouvé la saveur première. Je crois que Victor de Laprade n/a pfiint évité cet écueil ; je crois qu'il ne s'est point sevré h, temps du vin enivrant de sa coupe d'or. Ce n'est pourtant pas à dire que les Sym- phonies et les Idylles ne nous oi&ent rien de neuf. VMpe vierge, la Muse armée, les Jteux Cimes, la Symphonie al- pestre et Frantz sont les preuves éclatantes d'une originalité qui subsiste quand même au milieu des redites. Pour ex- primer toute ma pensée et pour aider les autres h la bien saisir, je. hasarderai une nouvelle comparaison. Les Odes