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POÉSIE LE VENT DE LA MONTAGNE En parcourant les monts, un pur souffle de vie Ramène un doux espoir dans le cœur oppressé, De loin on voit le monde et sa vaine folie, Par un plus clair azur le regard est bercé. Vous régnez, beaux sommets, sur notre sphère errante Sans craindre l'Océan aux flots dévastateurs, Et votre majesté que le poète chante Face à face avec Dieu, reflète ses splendeurs. Sur vous tout est parfums, lumière et vive flamme, La fleura plus d'éclat ; l'oiseau moins soucieux Gazouille plus souvent et répand sur notre âme Ce calme bienfaisant qui fait rêver aux cieux.... Mais quel est ce bruit qui s'élève Du côté du rouge Occident ?. Voyez, le sable se soulève Et nous voile le firmament... C'est l'ouragan qui hurle et pleure, Et va combler en moins d'une heure, Le sentier que nous chérissions. Aux rafales de la tempête \