Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                            POESIE



                     A PÉTRARQUE


Poète de l'Amour, qui mourus en aimant,
A tes tendres soupirs, on sent l'Ange de flamme,
Ton nom fait battre encor tout noble cœur de femme,
Et la Muse enivrée adore en toi l'amant !

La fontaine qui pleure est le témoin charmant
Des accents enchanteurs qu'exhala ta grande âme ;
Près de Laure aujourd'hui notre France t'acclame,
Couronnant vos deux fronts d'un vif rayonnement !

A ton brillant laurier quelle autre récompense
Devrait s'unir au sein de ce triomphe immense !
Le myrte ? mais l'Amour a su le déposer.

Va, le prix le plus doux vient de celle qu'on aime :
O Pétrarque ! j'ai vu, dans un éclat suprême,
Vos deux âmes, là-haut, se donner un baiser !

                                          Adèle SOUCHIER.


                                                            22