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344                      CHRONIQUE LOCALE.

    MM. Grandval, Desmaisons, Aubin, Aynard, docteur Desgranges,
Alphonse Desgeorges, Desjardins, Forest, docteur Glénard, Gorand,
 Hirsch, Jacquet, Loyson, Niepce, Onofrio, Tournier.
    Lyon, le 2 octobre 1874.
                           Le préfet du Rhône, signé : DUCROS.
    La Commission instituée par l'arrêté qui précède a tenu le .mardi,
 6 octobre, sa première séance, sous la présidenc» de M. le Préfet.
    M. le préfet du Rhône a, par un arrêté en date du 2 septembre 1874,
réorganisé la Commission consultative des Beaux-Arts de la ville de
Lyon.
    Ont été désignés pour faire partie de cette commission :
    MM. Onofrio, membre de la commission municipale; Chenavard,
 ancien professeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, correspondant
 de l'Institut; Fabisch, directeur de l'Ecole des Beaux-Arts ; Jacquet,
ingénieur en chef du département; Martin-Daussigny, directeur du
 Palais-des-Arts ; Guichard, peintre; Servan, peintre; Borel, peintre;
 Bresson architecte; Danguin, graveur; Chabrières-Arlès, Willermoz.
    M. Onofrio a été nommé président, et M. Chenavard, président
honoraire.
    —- On a découvert dernièrement, dans ce vaste dépôt d'archéologie
 qu'on appelle la ville de Vienne, derrière la manutention militaire,
 les débris d'une statue antique en bronze, érigée jadis probablement
à quelque haut personnage. Cette statue, plus grande que nature, a
 été brisée par une catastrophe qu'on ne peut indiquer. Tous les
 débris étant sur place on espère pouvoir la reconstituer.
    — « Hier, lundi, disait le journal de Villefranche du 29 septembre,
une bien douloureuse nouvelle s'est répandue dans notre ville. Ou
apprenait que dimanche le corps de M- Philippe Michaud, banquier
à Beaujeu, venait d'être retiré du Rhône, où il était tombé acciden-
tellement.
   « M.Philippe Michaud, qui appartient aune des plus anciennes
et des plus honorables familles de Beaujeu, s'était rendu à Lyon pour
affaires. Cette triste nouvelle a péniblement impressionné ses nom-
breux amis et les habitants de cette ville dont il avait toutes les
sympathies.
   « M. Philippe Michaud était nanti d'une somme importante en
valeurs qui ont été trouvées sur lui. »
    M. Philippe Michaud était un de nos collaborateurs ; c'était un des
plus anciens abonnés de la Revue du Lyonnais. Nous lui devons un
tribut de douloureux regrets. Si sa mort est une perte pour la Revue,
l'archéologie de nos pays lui doit eaussi Un sympathiqne souvenir.
Son Histoire du Beaujolais au xn siècle, est un de ces travaux
sérieux que toutes les bibliothèques de la province se sont empressées
d'acquérir.                                               A. V.

       Lyon. — Imprimerie V1NGTRINIER, directeur-gérant.