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25fi LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON
titre ou à un a u t r e , j u s q u ' a u x m o n u m e n t s de leur propre
histoire, et cela p o u r gratifier la Faculté de médecine de
Montpellier (1). C'est ainsi que Montpellier a hérité des
(1) Ces précieux monuments sont comme s'ils n'existaient plus, on
peut en juger par les notes suivantes qu'on veut bien me communi-
quer et qui prouvent de quelle manière intelligente et libérale 011
administre aujourd'hui la bibliothèque de la Faculté de médecine de
Montpellier. On croirait que M. Tabard est l'un des conservateurs.....
Le 12 mai 1872, M. Léon Charvet écrivait à M. le Maire de Mont-
pellier, pour lui demander quelques renseignements historiques sur
le collège de cette ville, renseignements qui étaient indipensables Ã
M. Charvet pour une notice qu'il a publiée depuis sur Etienne Martel-
lange, architecte, auquel on doit les constructions d'un grand nombre
de collèges en France au xvn e sièele.
M. Charvet reçut, le 1" juin, de M. le Maire de Montpellier, une
lettre dans laquelle on lui disait qu'on n'avait rien trouvé à cet égard
et qu'on lui envoyait copie d'une lettre de M. le Préfet qui avait été
prié par le maire de faire procéder à des recherches dans les archives
du département de l'Hérault :
« Je crois qu'il y aurait lieu de prier votre correspondant de recourir
d'abord aux ouvrages de M. Faucillon, comme aux autres sources
imprimées de notre histoire locale.
« MM. les archivistes, aux termes des ordonnances qui règlent leur
service, ne peuvent que mettre à la disposition des personnes dési-
reuses de les consulter les documents utiles à leurs travaux. Ce serait
soustraire'ces employés à leurs occupations administratives que d'exi-
ger d'eux des recherches historiques et des compilations pour des
tiers, alors surtout que ceux-ci n'ont point épuisé les ressources de la
bibliographie et fourni la preuve que leurs études reposent sur des
bases sérieuses, méritant d'être encouragées d'une manière particu-
lière et toute exceptionnelle, etc., etc. »
Signé : le secrétaire général,
Paul FABRE.
Montpellier, 30 mai 1872.
On doit présumer que ce n'était qu'après avoir épuisé les ressources