page suivante »
LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON 183 tes, après avoir saccagé les églises d'Ainay, de Saint-Jean et de Saint-Just dévastèrent ensuite le monastère de l'Ile- Barbe. « Tous nos meilleurs titres furent alors brûlés » dit Le Laboureur. La bibliothèque du monastère dut être bien considérable alors, puisque malgré les ravages des dévastateurs, Antoine d'Albon, alors abbé de l'Ile-Barbe, put encore retirer des ruines de sa maison un assez grand nombre de manuscrits qu'il fit porter aux archives de Saint-Jean, entre autres les Commentaires de Rufin, prêtre d'Aquilée, sur les 75 Psaumes de David et les Œuvres à 'Ausone (