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PREMIÈRE TRADUCTION FRANÇAISE DES ÉPITRES D'ANGE POL1TIEN Et de ses contemporains illustres 1>AR UN CHANOINE DE SAINT-PAUL DE LYON, EN 1682 FIN (*). Laurent-le-Magnifique, dont Roscoë s'est chargé d'écrire l'histoire de façon à ne rien laisser à dire après lui, avait épousé, en juin 1469, six mois avant de succéder à son père, Clarisse des Ursins, fille de Latino des Ursins, devenu plus tard cardinal et archevêque de Bari, mort en 1477. De cette union étaient nés trois fils et quatre filles, célèbres à des titres divers, mais incontestés ; l'aîné, Pierre, est celui qui va nous occuper; Jean, revêtu, dès l'adoles- cence (1), de la pourpre romaine, devint, en 1513, souve- rain pontife, et illustra le nom de Léon X ; le dernier, Julien, s'acquit parmi les poètes italiens, une sérieuse renommée (2) , et, après avoir fait alliance avec la maison royale de France, reçut de François I er le duché de Nemours. (*) Voir le numéro de juillet 1874. (1) Voy. l'épitre de Polilien à Innocent VIII, livre 8, I. S. (2) Crescembcni, comenlari inlorno ull'istoria dtstla volg. poes, vol. Il, part. 2. liv. IV. p. 338.