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RÉUNION DE LYON A LA FRANCE. 95 6° Précautions prises contre les difficultés qui pour- raient surgir : entre l'archevêque et le Chapitre (1), en- tre le clergé et les eitoyens (2) ; arbitres indiqués. Chaque parti expédia des exemplaires du traité par les soins de sa chancellerie. Nous avons parlé de ceux du roi. Thibaud de Vassalieu eut aussi les siens, scellés de son sceau (3). Leur date est toujours celle de Pontoise, 1307, septembre. Enfin tout est terminé. Les copies du traité ont été fai- tes. Par une dernière convention (4), on a remis aux majns de Pierre de Belle-Perche., évoque d'Auxerre, re- présentant le roi, et de Thibauld de Vassalieu, délé- gué de l'Église de Lyon, le soin de décider de toutes les questions que pourrait faire naître l'exécution de l'accord. Tout à coup, le roi se prend à réfléchir — peut-être sur la plainte des intéressés — que les matières touchées dans le traité regardent de très-près les Lyonnais. On ne peut ainsi les résoudre sans leur avis. En consé- quence, par un nouvel acte, toujours daté de Pontoise, 1307, septembre, Philippe ordonne de déposer en lieu sûr les textes officiels du traité, jusqu'à ce que les Lyon- nais aient été consultés sur son contenu. On fera droit à leurs réclamations, s'il y lieu. On arrivera peut-être ques-uns des Lyonnais qui protestaient si chaudement, à l'assemblée du 30 décembre 1304, de leur amour pour le roi et de ses droits sur leur ville (voir plus haut le procès-verbal de celte réunion) ? (1) Arch. nat., Trésor des Ch., J. 265, n° 39. (2) Arch. nat., Trésor des Ch., J. 264, n° 22. (3) Arch. nat., Trésor des Ch., J. 263, n° 21 C. J. 264, n05 23 et 24. — J.J. 5, n° XXMV. Les exemplaires indiqués plus haut sont ceux de la chancellerie royale. (4) Arch. nat., Trésor des Ch., J. 264, n° 29.