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                     MATTHIEU DE VAUZËLLES.                      81b

général au parlement de Dombes (22), en remplacement
de Claude deBellièvre (23), Lyonnais, qui s'était démis en
sa faveur de ses fonctions pour aller occuper au parle-
ment de Grenoble la charge de procureur général, puis
celle de premier président. On trouve le nom de Matthieu
dans les lettres patentes de François II, en date du 7
mars 1559, qui confirment les membres du parlement
dans leurs offices, droits et privilèges (24), et ces lettres


 cette ville. » (T. V, p. 58). Cette motion, qu'appuyèrent vivement
 Nicolas de Chaponay, François Sala, l'avocat François Grollier et au-
 tres personnages, n'obtint pas l'assentiment du consulat.
    (22) Voir les registres du parlement, conservés aux archives de la
 Côte-d'Or, et les ouvrages déjà cités de Guichenon, Le Laboureur,
etc. — Le manuscrit de Chuinague rapporte que Matthieu fut chargé,
en vertu d'ordres du roi du 4 juillet 1536, de saisir sur M. de Gorre-
vod les iiefs de Chalamont et de Montmerle. Le chancelier, en lui
transmettant ces ordres, le qualifie d'avocat du roi au parlement et
sénéchaussée de Lyon- — Dans un titre appartenant au département
du Rhône (Série B, n° 3), et intitulé Monstre (revue) du ban et
arrière-ban de Lyonnais, 1545, on lit : « Monsieur de Vauzelles, ad-
voeat pour le roy en la sénéchaucée, fournira un homme. » — Mat-
thieu, le 23 décembre 1558, requit en la même qualité l'enregistre-
ment de lettres de provision de la charge de lieutenant-général accor-
dée à messire Antoine d'Albon, doyen de l'Isle-Barhe, abbé de Savi-
gny. C'est ce que constate un jugement de la sénéchaussée de Lyon,
dont le texte est rapporté par Le Laboureur, au tome II, page 9, de
ses Mazures.
   (23) Père du célèbre Pompone de Belliévre, qui fut chancelier
de France.
   (24) Ces charges, comme celles des autres parlements, conféraient
la noblesse (Guichenon, tom. II, pp. 2 et 3 de l'édition de M. Guigue.
— Voir aussi le recueil des droits et privilèges du parlement de Dom-
bes, imprimé à Trévoux en 1740). — Les membres du parlement de
Dombes, quoiqu'ils eussent le droit de porter la robe rouge, comme
ceux des autres parlements, ne l'adoptèrent qu'à partir de 1614, sur
un ordre de la princesse Marie de Montpensier, Le conseiller Aubret