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            LES BEAUX-ARTS A LYON

                                        SUITE (*).




                                CHAPITRE III.

                           DIX-SEPTIÈME            SIÈCLE.


Aperçu général. — Architecture religieuse -.l'église du collège des Jésuites, l'église de
 l'Oratoire, l'église de l'Hôtel-Dieu, l'église de la Charité. —Architecture civile : Hôtel-
 de-Ville, palais Saint-Pierre.—Martel Ange; Simon Maupin; LaValfenière;Mimerel.
 — Sculpture : Philippe L'Alliance ; Louis L'Alliance; Clément Gendre; Hendreey ;
 Sibrecq; Bidault; Thierry; Simon; Chahry; Coysevox.—Menuiserie.—Le serrurier
 Maillard — Les orfèvres; les graveurs de médailles : Warin. — Grand développement
 de la peinture et de la gravure en taille douce : Perrier; Cretey; Jacques Stella; An-
 toine, Claudine, Françoise et Antoinette Bousonnet-Stella ; Blanchet; Leblanc; Pan-
 thot; Sevin; Mignard; Verdier; Maury ; Ruel ; D'Assié; Blanchard; Van derKabel;
 Vivien; Claude Audran ; Fornazeris; Claude Audran le père; Pierre Fabre; Huret;
 Silvestre; Gérard Audran ; Germain Audran et ses fils Benoît et Jean Audran; Pierre
 Drevet. - Résumé.



   Avec le dix-septième siècle les tendances italiennes
de l'art français deviennent plus accusées. Chassés par la
crise épouvantable qui avait fait succéder une nuit si som-
bre à un jour si joyeux, la Ligue à la Eenaissance, les
beaux-arts, lorsqu'ils reparaissent avec la paix, cherchent
un guide : où peuvent-ils le trouver sinon en Italie? De là le
contre-coup pour eux des écarts que subissait l'art italien.
  En architecture, la simplicité un peu froide de Palladio et
de Vignole a provoqué une violente réaction : un style
lourd, pompeux,, surchargé d'ornementations, affranchi

  (') Voir les précédentes livraisons.