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LYONNOISUNA. 233 de Gabriel Chrétien, bourgeois de Lyon, et d'Hélène Monnet. Il eut deux frères, dont l'un nommé François Gacon eut quelque renommée pour ses poésies satiriques et se décerna lui-même le surnom de poète sans fard. 11 naquit a Lyon en 1667, fut clerc de la chapelle du duc d'Orléans, membre de l'Académie de Lyon et prieur de Bâillon, près Beaumool- sur-Oise, où il mourut le 15 novembre 1725. Son ouvrage intitulé : Le poète sans fard, assez médiocre du reste, lui valut quelques mois de prison. Un autre frère de Gacon, nommé aussi François, écrivit aussi des épigraœmes, fut reçu au parlement de Paris le 4 février 1698 et mourut le 29 avril 1737. Quel est le vrai nom de la fête que célèbre l'Eglise le lendemain de la Toussaint? Ua grand nombre d'almanachs et délivres d'heures modernes l'appellent la Commémoration des morts. Ce terme est impropre et son usage dû à l'imitation moutonnière de ceux qui éditent ces ouvrages. On doit dire la Commémoraison des morts. L'Encyclopédie, article de l'abbé Mallet, s'exprime ainsi : « Commémoraison est le nom d'une fête que nous appelons le jour des morts, et qui se célèbre le 2 novembre en mé- moire de tous les fidèles trépassés. Elle fut instituée dans le xi° siècle par saint Odiilon, abbé de Cluny.» « Commémoration, souvenir que l'on a de quelqu'un, ce que l'on fait en l'honneur de sa mémoire. » « Ceux qui meurent font quelquefois des legs a l'église à la charge de dire tant de messes et de faire commémora- tion d'eux dans leurs prières. » « Commémoration se dit encore particulièrement de la mémoire que l'on fait dans la récitation du bréviaire, d'un saint ou quelquefois de la férié, par une antienne, un verset, etc. »