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464 LES BEAUX-ARTS A LYON. d'une niasse de pierre de grosseur extraordinaire et des bassins qui avaient été construits depuis longues années, etc. « BB. 262, 1703. Somme totale de 3142 livres payée à Guillaume Simon, sculpteur, pour les ouvrages de sculp- ture de la tour quarrée et des deux pavillons de l'Hôtel- de-Yille (1). Parmi les ouvrages de Guillaume Simon il faut m e n - tionner les sculptures de l'intérieur du palais Saint- Pierre (2), celles de l'oratoire des Confalons (3), et deux statues fournies à l'église des Jacobins (4). Simon n'était pas seul à la fin du 1 7 e siècle pour recueil- lir à Lyon l'héritage de Mimerel et d'Hendrecy. Un élève du Puget, Chabry, né à Barbantane, en 1660, était venu à Lyon fort jeune, s'y était marié en 1684, et y était de- meuré. Il mourut à Lyon en 1727, laissant un fils nommé comme lui Marc Chabry, et comme lui sculpteur. Pernetti cite (5) Chabry comme un artiste dont les œuvres sont fort prisées ; il raconte que le maréchal de Villeroy lui paya six mille livres une statue de l'Hiver, et qu'un ama- teur lyonnais, M. de Bargues, acheta au prix de deux mille livres un Christ en bois sculpté par l'artiste proven- (1) C'était le moment où on restaurait l'Hôtel-de-VilIe d'après les plans fournis par Mansard. Toutes les sculptures de Simon ont été refaites lorsqu'on a dernièrement réparé la façade. (2) Monfalcon, Histoire monumentale, V, 183. — Revue du Lyonnais, décembre 1869, p. 480. (3) Ibidem, 183. (4) Clapasson, Description de Lyon, 39. Ce même auteur, p. 206, attribue à Simonies autels en bois sculpté et doré qui étaient à Four- vières; mais nous ne savons si c'est Mathias Simon ou Guillaume Simon qui doit être nommé pour ce travail. (5) Les Lyonnais dignes de mémoire, II, 136.