Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
          LES BEAUX-ARTS A LYON

                               SC1TB (*) .




    Plus heureux que Hendrecy, Mimerel survit dans une
 partie de ses œuvres. Nous avons déjà parlé de l'église de
l'Hôtel-Dieu, terminée en 1644, et nous en avons apprécié
la partie architecturale. Parmi les sculptures dont Mimerel
 l'avait ornée les statues et les ornements du grand autel
ont disparu ; mais nous avons encore une Vierge en
marbre placée aujourd'hui dans une chapelle latérale.
Quant au bas-relief du tympan de la porte d'entrée (1),
bas-relief qui représentait le Christ mort supporté par sa
mère, il a été mutilé en 1793.
    Avec l'église des Célestins ont disparu les deux statues
de saint Pierre Célestin et saint Benoît qui ornaient la
façade, et les figures sculptées dont l'habile ciseau de Mi-
merel avait décoré l'intérieur de l'église (2). Nous rappe-
lons enfin, pour achever la biographie de cet artiste, que
c'est lui qui avait construit l'église des pères de Saint-An-
toine, ornée comme l'église de l'Hôtel-Dieu de pilastres
corinthiens : des chapelles éclairées par un grand vitrail
en demi-cintre (3) remplissaient les arcades.
    Bidault Nicolas, contemporain de Mimerel et successeur

  (*) Voir les précédentes livraisons.
  (1) Le bas-relief actuel est de M. Fabisch il reproduit le même
sujet que Mimerel avait traité.
   (2) Monfalcon, Histoire monumentale de Lyon, V, 154.
   (3) Clapasson, Description de Lyon, p, 61.