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130        FRANÇOIS DE ROYERS DE LA VALFENIÈRE.

tropié 'Valfinière , donné à une rue infime qu'il faut
chercher dans un coin oublié de la ville. Plusieurs des
noms de nos célébrités locales sont, par une négligence
que nous ne savons à qui attribuer, rangés dans la môme
catégorie (1).
   Mais s'il n'est plus possible de mieux acquitter de cette
façon une dette de reconnaissance, et quoique nous ne
soyons pas enthousiaste de l'érection de statues, nous
nous sommes souvent demandé pourquoi on ne compléte-
rait pas l'Å“uvre que les dames de Saint-Pierre et de la
Valfenière ont fait exécuter en définitive au profit de
notre cité, en érigeant sur les deux colonnes qui en dé-
corent l'entrée, les statues de l'Avignonnais F. deRoyers
de la Valfenière, et du Parisien T. Blanchet. Ces deux
noms d'artistes célèbres et aimés ne peuvent-ils pas figu-
rer avec opportunité sur un palais des beaux-arts, lors-
qu'on a laissé à une compagnie privée l'honneur d'éri-
ger celles du Champenois, S. Maupin et du père de l'ar-
chitecture française , notre célèbre compatriote P. de
l'Orme !
   Et ensuite, puisque dans les restaurations, on a rem-
placé par une balustrade les dômes et les frontons des
pavillons d'angle, pourquoi ne placerait-on pas tout au
long du couronnement quelques statues qui '^embelliraient
encore le temple des arts ?
   Nos voies splendides sont bordées de maisons couvertes
de sculptures; les particuliers commencent à rivaliser pour
embellir leurs demeures avec les Å“uvres des arts pendant
que l'établissement qui les prépare, les résume et les en-
courage est resté avec les mêmes murs, les mêmes sub-
ventions et la même immobilité.

   Il) Adamoly, Ampère, Amédée Lambert, Ballanche, Berjon, Cap-
poni, Philibert de l'Orme et Prunelle.