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478 CHRONIQUE LOCALE.
— L'Académie deLyon tiendra une séance publique samedi 21 dé-
cembre, au Palais-des-Arts.
On entendra M. Reignier. rapport sur le concours : Histoire de la
peinture, de la sculpture, de l'architecture et de la gravure à Lyon,
depuis la renaissance des arts jusqu'Ã nos jours ;
M. Onofrio, discours de réception ; Notice sur Jean-Claude Ful-
chiron ;
M. Mulsant : Lettre sur le rosignol-
Il y a de quoi séduire les plus difficiles.
— Les lettres et la librairie lyonnaise ont perdu leur doyen le mois
passé. M. Chambet, qui avait été mêlé d'une manière assez active au
mouvement littéraire de 1830, s'est éteint, presque sans maladie, Ã
l'âge de quatre-vingts ans.
— La Revue forézienne contenait, dans ses numéros de septembre
et d'octobre, une étude historique de M. Auguste Bernard sur les
vicomtes de Lyon, de Vienne et de Mâcon, duIX e au XIIe siècle; la
livraison de novembre publie un travail sur les sires de Cousan, pre-
miers barons du Forez.
— Le succès du ballet lyonnais V Œuf blanc et V Œuf rouge est au-
jourd'hui consacré. Il tient l'affiche et à chaque représentation se fait
applaudir. L'Africaine fait salle comble ; Mignon est goûtée des per-
sonnes qui, dans un opéra, comptent le livret pour quelque chose.
Les dames regrettent de ne plus pouvoir comme autrefois aborder les
Célestins le samedi.
— Le premier volume de la Bibliothèque historique et littéraire du
Dauphiné, publiée par M. Gariel, l'infatigable bibliothécaire de la ville
de Grenoble, a paru dernièrement imprimé avec un luxe du meilleur
goût par Allier. Il contient une notice sur Guy-Allard, une description
de Grenoble au XVIIe siècle et l'histoire des comtes de Graisivaudan
et d'Albon, dauphins le Viennois. C'est la réimpression de plaquettes
rarissimes ou la publication des manuscrits que Guy-Allard n'avait
pas eu le temps de mettre au jour. On se souvient que M. Gariel a
rendu un service signalé à l'histoire provinciale en publiant déjà le
Dictionnaire du Dauphiné, du même auteur.
— Fausses nouvelles dans la Revue du Lyonnais !
Nous aussi nous sommes accusés de donner le jour à des canards !
Il ne s'agit ni du futur volcan du Mont-Cindre, ni de la jeune fille qui
s'est pendue, rue des Prêtres, ni de la société des Serins, mais des
deux beaux tableaux de Grobon exposés chez Dusserre ; ce n'est pas
la Ville qui les a achetés. A. V.
AIMÉ VINGTBINIEIt, directeur-gérant.