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464       M. DEBOMBOURG ET L'ÉVÊCHÉ »E BELLEY.

provinces. CependantM. .Debombourgn'en fait intervenir
aucun. Pourquoi n'est-il parlé à Epaone ni de cet
échange ni de l'agrandissement de Genève? On a lieu
de s'en étonner.

        V. HISTORIQUE ET PREUVES DE L'ÉCHANGE.

    1° En commençant la partie historique de l'échange,
l'auteur a soin d'avertir que ce qu'il va dire est problé-
matique. De fait, impossible de découvrir la moindre
preuve; on ne trouve qu'hypothèses purement gratui-
tes. Inutile donc de s'arrêter sur cette partie.
    2° Après l'exposé de ces hypothèses, M. Debomboug
 entreprend d'en prouver la réalité au moyen des pouil-
lés. « D'après des pouillés du xive siècle, dit-il, le dio-
 « cèse de Genève comprenait 313 cures et prieurés avant
 « l'annexion de l'évêché de Nyon ; puis après cette an-
 « nexion, on compte 425 cures et prieurés. Donc 130
 « localités étaient distraites de la suffragance de Besan-
« çon, pour entrer, par Genève, dans celle de Vienne. »
— Est-ce sur dis pouillés du xiv6 siècle qu'on peut juger •
de l'état que présentait ce diocèse pendant le vie siècle ?
Durant les 800 ans qui se sont écoulés de l'une à l'autre
de ces époques, n'aurait-on pas créé une seule paroisse ?
11 est difficile de se le persuader. — Ensuite le pouiilé
aux 315 cures est-il exact ? donne-t-il les noms de
toutes les paroisses qui composaient le diocèse en 517?
ne contient-il aucune des localités sur ladroi'e du Rhône ?
Il faudrait s'assurer de ces trois conditions pour juger de
la valeur de l'argument. Et comment faire, puisque
M. Debombourg ne donne pas ce pouiilé et ne dit pas
même où il se trouve ?