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ARCHIVES JUDICIAIRES DE LYON. 435 « l'une composée de documents politiques ou adminis- « tratifs, l'autre de documents judiciaires. « M. le garde des sceaux m'autorise à livrer dès à « présent les archives de la première classe contre va- « lable décharge. « En ce qui concerne les archives de la deuxième « classe, M. le garde des sceaux réserve sa décision et « énonce un précédent dont il m'invite à vous donner « connaissance. « La question s'est présentée déjà à Dijon en 1885 ; « M. le ministre de l'intérieur a alors reconnu que le « transfèrement réclamé ne pouvait avoir lieu qu'avec « l'assentiment de l'autorité judiciaire. Les chefs de la « Cour impériale avaient insisté pour le maintien des ar- « chives judiciaires au palais de justice; s'associant à « leurs observations, M. le garde des sceaux Abbatucci « s'est borné à les transmettre le 10 février 1855 à M. le « ministre de l'intérieur, et l'affaire n'a pas eu d'autre « suite. « M. le garde des sceaux termine sa dépêche en me « mandant qu'il traitera la continuation de l'affaire ac- « tuelleavec M. le ministre de l'intérieur. » ' due satisfaction si faible donnée aux susceptibilités de la Cour ne désarma pas l'administration du dépar- tement. Le 1 er avril 1859/le sénateur-préfet renouvela ses pre- mières instances et ses observations portèrent cette fois sur l'opportunité d'une mesure générale à prendre à l'é- gard de toutes les anciennes archives judiciaires non