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330 ARCHIVES JUDICIAIRES DE LYON. « livres de commerce, registres des minutes des no- « taires, protocoles, rapports, testaments clos, minutes « d'inventaires, tutelles, curatelles, ordonnances, etc., « et enfin des titres et pièces, sacs de productions et « autres différents registres de contrôles, titres et pa- « piers qu'elles contiennent depuis le siècle 1200 jus- « qu'en 1760; de l'ordre que ledit archiviste y a mis, « de la méthode qu'il a employée et du mérite de ce tra- « vail indispensable pour le bien public, requérant ledit « Me Veillas qu'acte lui soit octroyé de ses dires, réqui- « sitions et de toutes réserves de fait et de droit ; comme « aussi de la déclaration que les registres cottes réper- « toires, ainsi que les autres, étant dans le petit cabinet « qu'il a fait construire auxdites archives, pour pouvoir « y travailler, lui appartiennent, ainsi que la tapisserie, « table, chaises, écritoires et autres petits objets qu'il « retirera desdites archives dans le cas que Messieurs « les magistrats ne voulussent pas l'honorer de leur con- « fiance, qu'il a lieu d'espérer d'après celle qu'il a mé- « rite dans tous les temps, et a signé : Veillas. Desquels « dires et observations nous lui avons donné acte. « Signé : Ballet. » (Suit la description sommaire de l'état des lieux et des archives.) Outre ce dépôt principal, il y avait encore au palais de nombreux greffes, aussi placés sous les scellés en 1790, et dont nous parlerons plus loin. A partir de cette époque (1791), l'histoire des archi- ves judiciaires de Lyon se confond avec celle des bâti- ments qui ont servi à rendre la justice; mais pour l'in- telligence de l'exposé qui va suivre, nous devons revenir un peu en arrière et faire connaître les installations suc- cessives des divers tribunaux de la ville.