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POÉSIE. 323 Les pauvres que le ciel devant tes pas envoie Sont des frères à toi qui te tendent les bras ; Les larmes que tu sécheras Dans le cœur se changent en joie ! De Jésus, dans sa crèche, écoute la leçon, Que, disciple du bien, ton aumône l'accueille ; Apaiser la douleur, c'est semer la moisson Que dans le ciel même on recueille. Les bénédictions de ceux qu'on a sauvés Sont, comme la prière, un céleste dictame, Et leurs vœux, par un ange, au livre d'or gravés, Sont les auréoles de l'âme. CHERVIN aîné. T>EUX EPIGRAMMES SU