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                       BIBLIOGRAPHIE                     147

a celles-ci, elles commencent, à Auguste et s'arrêtent à
Valentinieo Ier. Il paraîtrait que dans les premiers temps
de la monarchie française, on aurait battu monnaie à
Izernore, et Claude Bouteroue, ainsi que François Le-
blanc ^1 666 et 1690) citent un assez grand nombre' de
pièces de monnaies avec on nom qui varie, mais qui se
rapprochepiusou moins deceiui d'Izernore, M. Jules Baux
termine cette description des objets récoltés dans les der-
nières fouilles, par les lignes suivantes : « Nos trouvailles
 « se composent d'objets de substances diverses, telles
« que : bronze, fer, poterie, terres cuites, fresques,
« marbres, médailles, verre, cuivre, étain, plomb, ivoire,
 « os, corne. Cependant quelque intérêt que présente cette
 « collection improvisée, c'est avec regret que je cons-
 « tate que nous n'avons pas découvert un seul monu-
 « ment épigraphique, une seule médaille commémora-
 « tive, qui nous ait permis de sortir du domaine de l'in-
 « certitude et des conjectures. »

                            III.

    Dans une troisième partie, l'auteur du rapport sur
Izernore nous initie aux résultats présumables de fouilles
ultérieures. Dans ce but, il décrit la forme des villes
gallo-romaines, leurs monuments religieux et ceux d'uti-
lité publique; les voies romaines, leur direction et leur
importance relative, suivant celle des villes où elles
aboutissaient, offrent au lecteur un sujet d'études inté-
ressantes. Ce qui prouve qu'une de ces voies se dirigeait
sur Izernore, c'est l'appellation encore contemporaine
d'un chemin à l'orient du temple, que l'on nomme vi de