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# MOSAÃQUES. 141 chant, indiquées par leurs seuils encore en place et cor- respondant aux trois compartiments décrits, et ces portes donnaient : celle du milieu sur une espace oti n'a été re- trouvée aucune marque de pavage, et chacune des deux. autres sur une pièce pourvue d'une mosaïque à cubes co- loriés et très-fins dont on n'a pu découvrir que de petites portions consistant en rinceaux, en bordures et en caissons à combinaisons géométriques, M. Jouffray, propriétaire de l'emplacement, se propose d'assurerjla conservation de ces riches et curieux débris en les utilisant à la décoration d'un corridor d'une maison qu'il fait construire tout près de là , et dont une salle basse se trouve en partie pavée d'un carrelage romain formé d'hexagones blancs en pierre ou en marbre en- tourés d'un filet fait d'un double rang de cubes noirs. La via Mediana, que croise en cet endroit un égout antique dirigé vers le Rhône, passe sous cette maison. A environ 25 mètres plus au nord, l'ouverture d'une tranchée pour l'établissement d'un égout dans une rue nouvelle, vient également de restituer à la lumière une autre mosaïque encore et un carrelage en martre qui or- naient à l'époque romaine deux chambres contiguës. Dans la chambre carrelée existait, presque intact, un bain de moins d'un mètre carré dont les parois en béton, revêtu en dedans et en dehors de plaques de marbre blanc, n'avaient que 23 cent, de haut. La largeur de la porte communi- quant de cette chambre dans l'autre, était marquée par une nervure saillante de 3 cent., formée par la tranche d'une tablette de marbre enfoncée de champ dans le sol. La mosaïque se composait, dans sa partie visible, d'une série de compartiments séparés entre eux par deux dou- bles rangées de postes noires et blanches, de chaque côté d'une tresse à quatre rubans vert, bleu, jaune et rouge