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132 PEINTURES JUUUALES. l'artiste. Seulement, dans la représentation de ces figures évangéliques et bibliques, il aurait pu se rapprocher plus encore de la grandeur et de la beauté primitives que leur ont donné les maîtres. Les peintures inférieures sont séparées de celles que nous venons de décrire par une ligne d'agneaux, comme on'en voit sur les anciennes mosaïques. Au milieu est l'Agneau de Dieu; de son sang jaillit le fleuve de vie auquel les âmes viennent se désaltérer (1). Au-dessous sont des compartiments dont les composi- tions sont moindres que nature. Au milieu est la Nativité : l'Enfant Jésus adoré par Marie, Joseph et les Anges. Saint Pothin correspondant à saint Irénée. La Fuite en Egypte correspondant au Songe de saint Joseph. Sainte Thérèse, et de l'autre côté saint François de Sales, Les armoiries du Saint-Père, et en face celles de Son Emmence le Cardinal Archevêque. Au-dessous, Rome et Jérusalem. Pour une maison religieuse sous le patronage de saint Joseph, ces thèmes sont bien choisis. L'Enfant Jésus est là comme un maître de pauvreté, de mortification, de sim- plicité, d'obéissance. Saint Pothin, saint Irénée représentent les martyrs fon- dateurs de la plus ancienne et de la plus illustre église des Gaules.. Le Songe de saint Joseph, la Fuite en Egypte enseignent la fidélité aux ordres divins, la promptitude à tout quitter pour les accomplir. Sainte Thérèse, saint François de Sales sont placés là comme les saints les plus dévots à saint Joseph. Rome et Jérusalem représentent les deux cités excep- tionnelles qui jouent le plus grand rôle dans le monde chrétien. (1) Ostendit rnihi fluvium aquw vitce. Apoc. 221. V. 1.