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RECHERCHES SUR JEAN GROLIER. 113
ne manque a cette description sommaire des ouvrages dont
Grolier fut le premier possesseur. Tel d'entre ces livres
a-fc-il fait partie de quelque bibliothèque célèbre, ofïre-t-il
quelque particularité d'édition ou de reliure, tout y est noté,
analysé, Si aride que soit la lecture d'un catalogue, celle de
celui dont nous parlons est rendue facile et intéressante, car
la plupart des numéros sont reliés au texte, auquel ils ser-
vent comme autant de pièces justificatives.
Quelques-uns, tels que le traité de Harmonia, de Gafori
(n°2i), le Psallerium polyglotte de la Bibliothèque publique
de Caen (ri0 257), ont une notice très-détaillée, qu'ils doivent
à leur importance. Toutes les fois que la reliure est hors
ligne par son exécution, sa conservation, sa singularité,
une description exacte accompagne l'énoncé du titre du
livre. C'est le* cas de l'Hippocrale (n° 132), du Perceforet
(n° 199), des Commenlaiiones et des Disputaliones Pici Mi-
randolœ (nos206 ei 207), du RituumEeclesiasticorum (n° 265),
du Tiberius (n° 299), du firgile (n* 333), etc. On n'a pas
toujours sous la main des volumes de Grolier, et les fac-
similé sont un précieux moyen de juger, avec une approxi-
mation suffisante, du mérite d'art de ces volumes. Nous
croyons donc intéressant de signaler ici ceux qui ont été
l'objet de semblables reproductions. Exécuté pour les Re-
cherches sur Grolier, le fac-similé de la reliure de YArnobe
(n° 18), Florence, Priscianus, 15+2, ia-foL, est un des beaux
modèles de l'ornementation élégante et sévère du XVIe siè-
cle. Celui du Pandulfo Codonense (n° 195), charmante reliure
à compartiments d'or, et celui du Valère Maxime scité par
Van Praët dans son Catalogue des livres imprimés sur vélin
de la Bibliothèque royale (t. II, p. 232), et décrit tout au
long sous le n° 317), ont été également exécutés pour les Re-
cherches par M. Pilinski avec une élégante exactitude. Sous
le n° 17 A (voy. {'errata, p. 458), est catalogué un Aristote
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