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-m LE MARQUIS DE COULANGES. iSi Damon , Avec Madonte , Daphnide , Alcidon , Diane, Silvandre et la njmphe Amazis, Ni la feinte Alexis, Ni l'importune Léoniee Qui couroit après son Tircis. En novembre 1675, on retrouve à Lyon M. et Mme de Coulan- ges. Alors, à quatre lieues de cette ville, résidait, dans le château de Thézé, Thérèse Adhémar, épouse de M. de Rochebonne. C'était, suivant Madame de Sévigné, le plus triste château de France (1), et M. de Coulanges nous apprend, dans une de ses chansons, combien était triste la vie qu'on y menait : .le songe, dit-il : Je songe à tout moment à l'aimable Thérèse ; Si je la pouvois voir, ah ! que je serais aise ! Mais, hélas ! mon chemin n'est point d'aller parVaise. Je songe à tout inomont à l'aimable Thérèse ; Elle est sur son rocher plus haut qu'unejalaise, Dans la belle saison comme dans la mauvaise. Toutefois, malgré la mauvaise saison, M. de Coulanges se décida à passer par Vaise, et à faire une visite à l'aimable Thé- rèse (Lettre de Sévigné du 6 novembre). Sa femme ne raccompa- gna pas ; il y avait chez elle le cardinal Pierre de Bonzi, et ce Briole qui devait à sa bonne mine le plus grand parti du pay s N'était-ce pas Paris, s'écrie Sévigné? Le 7 juillet 1680, elle écrivait (des Rochers) à sa fille qui était alors à Lyon, (comme (1) Treize ans plus tard, le château de Thézé avait cessé d'être le plus triste château de France. Le 20 novembre 1688, Madame de Sévigné écrivait à sa fille : « Nous avons reçu vos lettres de Thézé; vous nous en faites une n aimable peinture ; on ne croiroit pas trouver tant de politesse et d'ajuste- « ment sur le haut d'une montagne. » C'est à Thézé que le littérateur Claude Brossette est né le 8 novembre 1671, dans l'ancien château de Rapelour, qui appartenait encore en 1789, à un M. Brossette ; mais c'est à Thizj, et non à Thézé, qu'est né Roland de la Plalière, qui fut ministre sous Louis XVI.