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                        DE M. BOUILLIER.                       419

il n'y a pas longtemps encore, jetait un si grand éclat sur deux
Facultés du midi. Non seulement il ne rencontrera pas des ob-
stacles, comme ses prédécesseurs, qui, si longtemps, ont vai-
nement réclamé en notre faveur , mais le plus empressé
concours de la part de l'Administration municipale et de son
chef M. le Préfet, auquel nous témoignons ici toute notre re-
connaissance pour l'assurance qu'il nous donne de nous tirer
au plus tôt de cet état déplorable de gène et de dénûment.
Nous ne demandons pas une Sorbonne, nous nous contenterons
du strict nécessaire pour les besoins d'un service public qui a
bien aussi son importance et sa valeur. En nous le donnant, la
nouvelle administration municipale s'honorera, et les sacrifices
qu'elle s'imposera en faveur des Facultés que déjà elle possède,
lui seront des titres pour obtenir celles qu'elle a droit d'espérer
et qu'elle ne possède pas encore.
                                              BOUILLIER.




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