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LE MARQUIS DE COULANGES. 4Ù;i Qu'on doive lui donner un rang Parmi tes grands poêles (1) -. Tout au plus bas du sacré Mont, Phébus lui feroit grâce Près du cocher de Verlamont (2) De lui marquer sa place. Coulanges avait-il chansonné le satirique lyonnais '! c'est ce que nous ne saurions dire ; mais, tout jeune alors, était-ce à Gacon qu'il appartenait de décocher un trait aussi impertinent contre l'aimable vieillard dont les couplets se répétaient encore dans toute la France? 11 en est même un qui n'a point été oublié et qui ne le sera jamais, celui sur l'Origine de la no- blesse : D'Adam nous sommes tous enfants; La preuve en est connue, Et que tous nos premiers parents Ont mené (s/c) la charrue; Mais las de cultiver enfin La terre labourée, L'un a dételé le malin, L'autre l'après-dinée (5). M. de Coulanges mourut, à Paris, le 31 janvier 1716, âgé de quatre vingt cinq ans. Voltaire ne l'a pas compris dans son (1) Réminiscence ou plagiat de ces deux vers du second chant de l'Art poétique: Souvent l'auteur allier de quelque chansonnette, Au même instant prend droit de se croire poète. (2) M. de Verlamont était président au grand Conseil. Son cocher ,-quî devint chansonnier, fit souvent, au dire de Desfontaines, retentir de ses doux accents, les nobles « échos du Pont-neuf. » Voyez le Chef-d'œuvre d'un incon • nu, édit. de 1807, tom. 2, p. 436 ; conférez les Hemarqv.es de Gilles Ménage sur la vie de Guillaume Ménage, p. 377, et l'Index de ces Remarques. (3) Si M. de Coulanges s'est plu à rimer de plusieurs manières la même pensée, faut-il en conclure que le soi-disant petil-flls de Louis-le-Gros étah