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	412 COMPTE-RENDU Leroy, Jourdan, Chevret, Devienne, Castin, Ferrand, Mallet. Gelot, Pion, Brunet, Godde, Laplagne. En juillet, à Lyon, MM. Cardot, Dubreuil, Viel, Arnaud François de Bourg, Arnaud Hippolyte de Vienne, Debanne, Ferrand, Illaire, Gérin, Croizat, Oberkampff. Au Puy, MM. Bonnet, Jean, Chambon. A.Clermont, MM. Loussert, Ribeyrolles, Dejou, Chassaing, Rochette, Giron, Danglard, Jeullien, Viallefond, Pinet, Bès-de-Berc. Enfin, voici les noms des six candidats d'élite qui ont obtenu la mention très-bien •. M. Gay, examiné en avril à Lyon, MM. Thomé, Joannon, Boucaud, examinés en juillet à Lyon, et MM. Berthier et Bergouhnioux, à Clermont. A défaut du diplôme qui ne marque aucune mention, et pour qu'il leur restât un plus durable témoignage que celui de la pro- clamation de leurs noms dans cette séance solennelle, depuis l'année dernière, nous avons résolu d'inscrire exactement les mentions bien et très-bien sur les certificats d'aptitude que la Faculté délivre en attendant le diplôme. Qu'ils les gardent donc précieusement comme une distinction honorable, et qui, en plus d'une circonstance et en plus d'une carrière, pourrait servir à justifier une préférence en leur faveur. Mais désormais, vous le savez, Messieurs, c'est à d'autres conditions et avec de nouvelles épreuves qu'il faudra les mériter. A partir de janvier 1853, un nouveau baccalauréat succède à l'ancien. Quelles sont, entre l'un et l'autre, les différences et les ressemblances ? Ce qu'il fallait surtout louer dans l'ancien bacca- lauréat, porte unique de toutes les carrières libérales, c'était, à mon avis, d'exiger d'abord en une certaine mesure, de tous sans distinction, des connaissances communes dans les lettres et dans les sciences, qui établissaient une langue et des idées communes entre des hommes plus tard divisés par les études et les carrières les plus diverses, qui ouvraient tout d'abord également l'esprit à toutes les choses de l'intelligence, et faisaient l'honnête homme au sens du XVIIe siècle, et non pas seulement l'homme de métier. Les nouveaux programmes ne rompent pas, ils consa- crent de nouveau cette alliance salutaire et même indispensable en une certaine mesure des sciences et des lettres. Nul à l'avenir.
