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bartétf*. Lyon, la ville des aumônes, est aussi la cité des institutions de bienfaisance. Elle a des larmes et des consolations pour toutes les misères, pour toutes les classes souffrantes de notre pauvre société. Une veuve perd un fils sur lequel elle avait reporté toutes ses affections terrestres, et, bien inspirée dans sa douleur, elle veut que la fortune de cet enfant bien aimé devienne le patri- moine des orphelins. De ce moment, l'institution d'Aune Denuzière est fon- dée, le 10 janvier 1834, l'établissement était créé , et le Conseil d'admi- nistration, composé d'après le vœu de la testatrice, se constituait sous la présidence de M. Prunelle, alors maire de Lyon. Nous lisons, dans une notice due à la plume de M, Fraisse, tous les progrès et tous les résultats de cette bienfaisante institution. Nous y suivons son développement et nous pré- voyons déjà ses destinées futures. La Providence Denuzière jouit d'un revenu de 1 3 , 5 0 0 fr. et élève 36 orphelins qu'elle ne quittera qu'après leur avoir donné une profession. Les legs et les dons de chaque j o u r ne peuvent qu'a- grandir les cadres de l'institution Denuzière. Voici la composition du Bureau actuel : MM. BOBÉ, curé d'Ainay, président, 1 DEROSIER, curé de Saiut-Pierre. > Nommés par Mgr. l'archevêque. DEVIENNE, curé de Saint-François. ] LOMBARD DE BUSSIÈRES. ) -, , „, . . . , .. , tt „ , , ,,-, , Nommes rp a r i Administration des Hospices. MONTERRAT (Amedee) ) ' HODIEU, ancien conseiller municipal, secrétaire. 1 ., , ... „ ' . .... • j • j I Nommes par M . le FRAISSE, ancien adjoint au maire, médecin de j Maire Maire. cet établissement. Quaud on pense aux belles époques du moyen âge en Italie, on se figure volontiers que la population entière s'occupait des chefs-d'œuvre que cette époque a vu naître, et que chaque toile nouvelle sortie d'un atelier fameux était saluée par l'enthousiasme de la foule. C'est une grave e r r e u r . On était absolument alors comme nous sommes aujourd'hui. A part quelques rares amateurs, chacun pensait plus volontiers à ses affaires ou à ses plaisirs qu'aux