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$otU$ ïnr lT2lmmqu? mrôente, H. W. L O N G F E L L O W ' . Nous publions ici la traduction de quelques poésies d'un auteur américain dont la réputation, franchissant l'Atlantique, s'étend aujourd'hui jusqu'en Angleterre. La civilisation amé- ricaine, née d'hier, et forcée de lutter sans cesse contre les obstacles de toute nature qui s'opposaient à son précoce épa- nouissement, a cependant pris rang déjà parmi les grajides ci- vilisations politiques du globe. Elle n'existe pas encore à l'état de puissance littéraire , car ce riche privilège n'est réservé qu'aux sociétés paisiblement assises sur le sol fécond des tra- ditions. Mais, à mesure que, par la colonisation, par le. commerce, par les progrès de la science, elle assure à ses membres le pain de l'existence matérielle, elle commence à res- (i) Ce nom offre une bizarrerie que nous signalons pour la curiosité d* fait : il signifie en anglais l'homme long.