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402 F . - N . COCHARD. Une publication rapprochée du Voyage à Oullins el au Per- ron, ce fut l'Homme de la Boche, ou Calendrier hislorique et anecdotique sur Lyon, pour Van de grâce 1827, orné du por- trait (lithographique) de Jean Cléberg, et suivi d'une notice sur cet homme célèbre (Première année, Lyon, Pézieux, in-18 de 84 pages. Voir sur ce Calendrier les Archives du Rhône, tome V, pag. 297 315). Cochard publia pour l'année 1828 un second Calendrier, avec le même titre de l'Homme de la Roche (ibid. Pézieux, in-18). Tout ce qu'on y trouve d'utile se réduit à une notice sur la vie de Pierre Adamoli, fondateur de la Bibliothèque de l'Académie de Lyon, et à de nouvelles notes sur Jean Cléberg. Le reste n'est qu'un pauvre assemblage d'anecdotes bonnes et mauvaises, de chansons et de réparties plus ou moins in- génieuses. Il y a une très vulgaire particularité qui est là uniquement pour prouver que : « la commisération n'entre jamais dans le cœur des moines fanatiques; > et l'on trouve • après cet utile axiome une chanson contre les navets, faite vers 1789, au séminaire de Saint-Irénée, par un élève qui était curé d'une des principales paroisses de Lyon, en 1828. Les belles choses à mettre dans un Calendrier! L'année même où il rédigea cet opuscule, Cochard publia aussi les Recherches sur les Antiquités de la ville de Vienne, par Chorier, édition corrigée et augmentée; Lyon, in-8° de lij et S67 pages. On peut voir dans le tome X, pag. 93-98 des Archives du Rhône un article de M. Mermel aîné sur cette réimpression. Cochard répondit dans le tome XI, pag. 115-119. En 1832, Cochard écrivit une Notice historique sur l'abbé Rozier, et l'inséra dans la Revue provinciale, publiée à Lyon ; tome VI, pag. 105-124. C'est un travail qui a échappé aux divers biographes de Cochard. Il y raconte un fait bien sin- gulier, et que nous reproduisons textuellement. « Rozier était descendu à Sainte-Colombe (vers la fin d'avril 1793) pour bénir, écrit notre auteur, l'union que je formai avec sa nièce, et son séjour dura une semaine. Un soir que nous étions