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             LE MUSÉE LAPIDAIRE,
 LE MUSÉE DE PEINTURE ET LE CABINET DES ANTIQUES,

                           A LYON, EN 1811.

                  ARTAUD ET REV01L 1 .



                  A longue description que j'ai faite de Lyon
                  prouve assez combien j'ai étudié les anti-
                  quités de cette ville, et avec quel soin j'ai
                   visité ses établissements. Il me restait peu
                  de chose à voir. Aussi n'y suis-je resté
                   que deux jours; mais ils ont été marqués
par des jouissances continuelles. Le Directeur du Musée,
M. Artaud, m'attendait. Avec quel plaisir j'ai revu l'édi-
fice de Saint-Pierre ! Sa noble sculpture, ses beaux por-
tiques, ses magnifiques galeries et les vastes salles qui l'en-

   (i) Ce chapitre est extrait d'une Lettre à M***; par L.-A.Millin(Paris, 1811,
in-S° de 44 pages). L'habile antiquaire avait assez longuement parlé de Lyon,
comme il le dit ; mais il lui restait quelques observations nouvelles qu'il livra
au Magasin encyclopédique, et que l'on aimera, sans doute, à retrouver ici.