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y rencontre fréquemment, tout annonce que ces aspérités
furent autrefois travaillées par un déluge. A la cîme de la
montagne se trouve un ermitage entouré de quelques arbres,
et qui a reçu quelquefois un ermite n'ayant de commun
avec les Paul et les Antoine qu'un nom profané. L'admirable
point de vue dont on jouit du haut de cette solitude, y a t -
tire, pendant la belle saison, beaucoup de curieux des en-
virons, et les étrangers qui ont le courage de gravir j u s -
qu'au sommet. Mel1 d'Avèze habitait une maison de cam-
pagne louée au hameau de Sainl-Rambert, lorsqu'elle fit cette
excursion tant désirée. Le récit qu'elle en a laissé n'est pas
d'une grande étendue, mais il plaît par un reflet d'une douce
el religieuse mélancolie, par un petit style naturel et déjà
de bon aloi. Maxade d'Avèze ne trouva jamais des pages aussi
heureuses que celles de sa fille. Nous connaissons de d'A-
vèze :
   I. Lettres à ma fille sur mes promenades à Lyon ; Lyon, Yver-
nault et Cabin, 1810, 4 vol. in-18°. Beaucoup de données
vulgaires ou fausses, exprimées souvent dans un langage d'une
fade sentimentalité; peu de renseignements nouveaux et c u -
rieux. Le 1er tome contient une réimpression des Recherches
de Delorme sur les Aqueducs de Lyon construits par les Romains.
   II. La Bresse, sa culture et ses étangs, etc. Bourg, 1810-12,
3 v. in-12.
   III. Itinéraire, ou Passe-temps de Lyon à Mâcon, par la dili-
gence d'eau; Lyon, 1812, in 18.
   IV. Entrée à Lyon de l'armée autrichienne, le 21 mars 1814;
Paris (Lyon), 1814, in-8° de 24 pages. Celte brochure fut
suivie d'un autre opuscule qui la complète, el qui est in-
titulé : Séjour à Lyon des armées autrichiennes ; Lyon, Bar-
ret, 1814, in-8° de 60 pages.
   V. Madame la duchesse d'Angouléme à Vile-Barbe, etc. Pa-
ris, 1814, in-8°. Nous trouvons dans l'Ermitage du MontCindre,
une pièce de vers sur l'Ile-Barbe et sur le voyage que Ma-
dame y fit en 1814; c'est probablement la reproduction de
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