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LE MUSÉE LAPIDAIRE. 333 banus, chef de navire ; N° 31, l'inscription métrique de Ru- finus ; N° 44, celle qui a été consacrée aux mères Augustes ; N° 50, le vœu offert à Diane par les habitants de Condatœ (Saint-Claude) ; plusieurs autres inscriptions sont encore iné- diles. J'ai la copie de quelques-unes, mais elles seront toutes insérées dans la seconde édition que M. Artaud prépare de sa Notice, et on les y trouvera savamment expliquées, ce qui m'empêche de les rapporter ici. La quatrième face du portique est consacrée aux inscrip- tions et aux épitaphes du moyen-âge. Ces portiques contiennent encore quelques monuments de sculpture. On s'arrête avec stupeur devant la larve tra- gique, énorme et grandiose, N° 21, qui décorait probablement la face antérieure de quelque théâtre. On regarde avec sur- prise l'immense sarcophage, N°24, à deux corps bisomum (1), orné de slrigiles, de trophées d'armes et des figures en pied des deux époux qui y ont été renfermés. On re- marque encore un bas-relief qui représente un groupe de soldats; il vient de l'hôtel de Crillon à Avignon, et il fai- sait probablement partie d'une frise ou d'un pilier d'un arc de triomphe. Au milieu de ces portiques est un terre-plein, dont le centre est occupé par un parterre de fleurs qui entoure une statue d'Apollon. On pourrait croire que Mercure, la bourse à la main, serait plus convenablement placé dans un lieu consacré aux relations et aux mouvements du commerce ; mais c'est le Dieu des arts qui règne principalement dans (i) Voyage au Midi, torn. III, p. 5^3 et 55(i.