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228 LETTRES INÉDITES J'enverrai le reste quand je pourrai; je n'ai plus le temps d'écrire. Souvent je regretterai ma ci-devant nullité, qui avait bien ses agréments. Notre excellent ami de Saint-Nizier vous aura sans doute fait connaître ma destination qui ne saurait être plus honorable ni plus avantageuse. On ne saurait rien ajouter, Monsieur, à la sagesse de toutes les observations que vous m'avez adressées, et j'y ai fait droit d'une manière qui a dû vous satisfaire, car toutes ont obtenu de moi des efforts qui ont produit des améliorations sensibles sur chaque point. Quel service n'avez-vous pas rendu au feu pape Honorius, en me chicanant un peu sur sa personne? En vérité, l'ouvrage est à vous autant qu'à moi, et je vous dois tout, puisque sans vous jamais il n'aurait vu le jour, du moins à son honneur. — Tout le reste à un autre ordinaire : — Voici mon adresse officielle : Â S. E. le ministre d'état, Régent de la grande Chancellerie, Grand-Croix de l'Ordre royal de Saint-Maurice et de Saint- Lazare. Je suis de tout mon cœur, Monsieur, avec la considération la plus distinguée et toute la reconnaissance imaginable, V. tr. h. et tr. o. s. L. C. de M. II. Turin, 22 janvier 1820. MONSIEUR , J'ai reçu vos deux lettres des 20 et 27 décembre dernier. Je voulais vous exprimer tout à la fois mon plaisir, mais il faut diviser la motion. Le plaisir me manque encore; la re- connaissance parlera seule. Mon livre ne m'est point encore parvenu, mais d'autres en sont possesseurs. Un seul de mes amis, qui avait écrit d'avance à je ne sais quel libraire de Lyon,