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101) A. r.EYiUKHIE. I. Les cimes doivent être en général composées de calcaire jaune. II. Le même calcaire doit régner exclusivement sur tout le flanc oriental de la montagne. III. La pierre gri.->e paraîtra ordinairement au fond des val- lées et sur leurs flancs, à une assez faible hauteur, et même au sommet des petites protubérances. IV. Le grés et le choin-bâlard sortiront de dessous les au- tres couches, cl se mon lieront sur le flanc occidental des val- lées situées elles-mêmes du côté de l'occident. Les mêmes r o - ches devront se faire remarquer surtout vers la limite occi- dentale de la montagne. Le Monl-d'Or renferme des mines de plomb argentifère, dans le gneiss; et du minerai de fer oolilique dans le cal- caire à bélemnites. Certains bancs de grès pourraient peut être servir pour faire des pavés. Le calcaire à gryphées el le calcaire jaune fournissent des pierres de taille el d'excellents moel- lons. Le premier donne une très bonne chaux. On trouve dans le lias des marnes pour l'encadrement des terres, et des argiles pures, dont probablement on pourrait tirer un bon parti. Postérieurement au soulèvement du Mont d'Or, nos contrées ont été de nouveau submergées. Dans ces nouvelles eaux a été charriée cl déposée une masse de cailloux de roches al- pines, et ensuite une terre argilo-sablonneuse plus ou moins calcaire, renfermant des coquilles terrestres analogues à celles qui vivent encore dans nos environs, et des débris de grands mammifères étrangers à notre climat. M. Leymerie, dans le courant de sa Notice, parle encore de coquilles marines, et il dit que, de l'aveu des conchyliologisles, elles ont appartenu à des mollusques qui n'ont pu vivre que dans des eaux salées^ plus ou moins analogues à celles de nos mers actuelles. Nouvelle preuve de ce déluge confirmé p a r l e s savantes dé- couvertes de G. Cuvicr, et contre lequel la vaine érudition du