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cl les Custodes de celle Eglise étaient présents à celle du
grand chœur de Saint Jean pendant toute l'année, à cause
de leurs fondions curiales.
Les Chanoines exerçaient dans l'église de Saint-Jean tou-
tes leurs fondions journalières. La première année de 1 em-
prise de possession, ils faisaient six mois d'une espèce de
noviciat, qu'on appelait la Rigoureuse. Pendant ce temps-là ,
qui était réputé suffisant pour les instruire du chant et des
cérémonies de l'Eglise, ils assistaient tous les jours aux
Matines, excepté certains jours de repos. Il était d'usage qu'ils
exerçassent dans l'église, dès le commencement de cette Ri-
goureuse, les fonctions des ordres qu'ils se trouvaient alors
avoir reçus ; et, comme ils étaient ordinairement nommés
dans un âge propre à un cours d'étude en des universités
distinguées, le Chapitre les dispensait communément du
reste de leur Rigoureuse, une fois qu'ils l'avaient commen-
cée.
Les Custodes, qui étaient nécessairement prêtres, ne fai-
saient poinl de Rigoureuse. Pendant les derniers siècles, on
en vil plusieurs d'un mérite éminent remplir les plus impor-
tantes places du diocèse, comme celles de Vicaire général,
d'Official, etc.
Un second Ordre dans le clergé, lequel était revêtu d'un
autre habit, se trouvait aussi dans l'église de Saint-Jean. Il
avait été composé de douze places d'abord, de vingt au mi-
lieu du XVIII e siècle. Elles s'appelaient PerpéluUés,- on y
voyait arriver, par la nomination du Chapitre, ceux qui com-
posaient le surplus de cet Ordre, et ils passaient successive-
ment par les grades d'enfant de chœur, de clerc, de prêtre
habitué. L'office de ces ecclésiastiques consistait à porter plus
particulièrement tout le poids du chœur en l'église de Saint-
Jean.
Les Chanoines seuls et les Custodes pouvaient, par le litre
de leurs bénéfices, officier au grand a u t e l ; le Sous-Maître
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