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[tins rares cl les plus précieux qui nous sont reliés de l'antiquité, il vient
se joindre à tant d'au Ires monuments découverts dans Vienne et dans l'an-
cien Viennois, pour attester jusqu'à quel haut degré les arts et la civilisation
romaine y avaient été portés après la conquête. »
  Ce vase est aujourd'hui la propriété de M . Girard, libraire à Vienne, qui
vient d'en faire reproduire le dessin par la gravure. Dans son amour pour
son pavs, M. Girard cherche à y retenir tous les beaux morceaux d'antiquités
qu'on v découvre.    Vienne, sous ce rapport, lui doit déjà quelque recon-
naissance.
  — Le LX.XIIT1' volume de la Biographie universelle éditée par Miehaud,
vient de paraître et contient des notices sur différents personnages nî's a Lyon,
nu qui ont joué un rôle dans cette ville. Le premier est Mgr Yves-Alexandre
de Marbeuf, né en 17'^! aux environs de Hennés, devenu ensuite Chanoine cl
Comte de Lyon, évèque d'Autun en [7O7, archevêque de Lyon en [ 7 8 8 , à la
mort de Mgr de Monla/.el. Jeté sur la terre d'exil par la Révolution française,
Mgr. de Marbeuf y mourut dans la seconde moitié de 1 7 9 9 . - — L e second
Lyonnais que présente la biographie,    est M . de Marnas, né à Lyon en 1780,
et mort en 18^7.—Le troisième est un littérateur du X V I e siècle, Maurns, qui
figura parmi nos principaux amateurs d'antiquités. —- Le quatrième, Etienne
Mayet, fabricant d'étoffes de soie et littérateur, dont il existe un certain
nombre d'ouvrages en prose et en vers, naquît à Lyon le 0 juin            i~5i,   et
mourut à Berlin, au mois de juillet 18 y. 4. L'article est signé du nom de
feu M. O/.auam, qui en a donné         beaucoup d'autres      à la Biographie.    —
Le cinquième, Jeau-Fianeoîs-Maiic Merlino, né à Lyon en 17^8, fut envoyé
par le département de l'Ai 11 à la Convention nationale, et mourut en iSof»
dans ce même département, où il s'était attiré, en 17;)?, l'animadversion
générale.
   Nous mentionnerons après cela François-Marie Mayeur, qui fut directeur-
gérant du théâtre des Céleslins en 1S0S ; — Martinengo, de Breseia, qui s»;
rendit à la Consulta tenue à Lyon en i S o r , par Bonaparte (la uoiiee est due
à feu l'abbé Guillon, de L)on ),— et Marino, qui présida, en r7